Street Art City
Ma résidence artistique à l’Hôtel 128
aNa est une artiste inclassable.
Art contemporain interactif pour des familles, couples et particuliers…
Jour après jour, elle effectue des recherches depuis 1999.
Contact direct : 06 15 73 30 67
Elle présente depuis le 1er Septembre 2018, la cellule artistique dans la chambre 50 de l'HOTEL 128 à la Street Art City de Lurcy-Lévis.
Street Art City
03320 LURCY-LÉVIS
FRANCE
Coordonnées GPS : 46.72 N / 2.92 E
Chambre 50, HOTEL 128, Street art City Lurcy-Levis par la street artiste aNa
Chambre 50, HOTEL 128, Street art City Lurcy-Levis par la street artiste aNa
Street Art City : un lieu dédié à la création urbaine
Arrivée sur le site, j’ai tout de suite été prise en charge par l’équipe qui m’a présenté les lieux, cela augurait de l’ambiance de mon séjour car à partir de là, je n’ai plus eu à assumer que ma création…
Sylvie et Gilles qui dirigent de main de maitre et de velour cette institution, ont à coeur de libérer l’artiste de toutes ses contraintes pour qu’il accède à une totale liberté d’esprit indispensable au processus créatif.
La « cité » est donc constituée de plusieurs bâtiments désaffectés dédiés uniquement à l’expression artistique.
Chaque artiste sélectionné peut choisir une chambre de l’ancien espace d’hébergement qu’il investit complètement.
Il a aussi la possibilité de pratiquer ses talents sur des murs extérieurs, pièces des communs… Il propose, et l’équipe dispose ! Toutes les surfaces visibles peuvent être décorées conférant à ce lieu, hors du commun, le statut de musée vivant en perpétuelle évolution.
Va dans ta chambre
Mon premier jour de travail a débuté par le choix de ma chambre.
Elle s’est imposée à moi au cours de la visite du RDC.
Ici, toutes mes actions ont relevé de l’instinct. Mon premier contact avec l’endroit a été très déstabilisant, me ramenant en enfance quand, très jeune, j’accompagnais ma mère sur son lieu de travail. Les odeurs, l’architecture, … tout concourait à un retour en arrière et à un retour sur soi. Car j’ai effectivement réalisé un grand travail d’introspection. Chaque artiste se retrouve ainsi seul, dans son espace, face à lui-même mais paradoxalement, il communie avec le lieu vide et pourtant si chargé émotionnellement. Quand l’obscurité prend le dessus (il n’y a pas d’électricité sur le site) on croit entendre les voix des confrères passés ou présents, la musique de le créativité, la symphonie des sprays. Je me suis sentie seule, seule maîtresse de ma chambre mais aussi participante d’un tout.
Un séjour clé en mains
Quand le dîner est servi, le cor résonne et rameute la troupe.
D’abord on s’apprivoise, on se questionne et on découvre l’Autre autour de la table.
S’en suivent des échanges d’une grande intensité autour de sujets hétéroclites mais souvent autour de préoccupations sociétales. J’ai la sensation d’assister à un repas de famille.
On partage nos expériences de vie avant d’intégrer une « vraie » chambre à coucher et récupérer.
Les jours vont se suivent avec toujours la même force et puissance créatrice.
Les moments d’euphorie vont s’alterner aux doutes et aux douleurs de la maïeutique. Le fond est littéralement expulsé de mon être avant de céder la place à la précision du tracé noir. Et, le résultat me ressemble, lorsque l’on rentre dans la pièce n°50, on pénètre dans Mon Univers, on a vraiment la sensation de se trouver dans un de mes tableaux.
Mes yeux, toujours très présents, vous observent cependant qu’une nouvelle écriture s’est dessinée.
Check out
Ces 7 jours ont constitué une parenthèse, un moment hors du temps et des contraintes où seule importait la création.
A la ponctuation sociale reposante s’est opposée l’intense production graphique.
Je suis ressortie exténuée et pourtant revigorée surtout fière du travail accompli.